• Cher Lecteur, chère Lectrice, 

     

    Tu as pu découvrir récemment dans cet article que je me suis lancée dans l'aventure de l'écriture d'un livre en auto-édition.

    Cela fait 4 semaines aujourd'hui que la nouvelle aventure de la distribution a commencé et, comme pour ce qui a précédé, cela se fait en mode artisanal et à petite échelle: je découvre au fur et à mesure différents moyens de faire connaitre ce bouquin.

    Et le meilleur moyen, ça reste toi.

    En parler autour de toi, publier ton avis sur ma page Facebook,  poster sur ta propre page ton ressenti, c'est la meilleure façon de m'aider à propager les petites gouttes d'eau yes

     

    Et voici aujourd'hui dans cet article de nouvelles choses à partager.

    Comme indiqué sur la 4ème de couverture, les bénéfices de la vente de ce livre sont reversés à une association à laquelle tu peux maintenant avoir affaire directement !

     

     

     

    Ainsi, tu as directement la possibilité de commander le livre et de verser le paiement à cette association dont il faut que je te parle un peu plus.

      

    Être et rester (la suite)

     

    Les premiers retours que j'ai autour de ce livre me font vraiment chaud au coeur et quand je lis des phrases comme: "je me sens moins seule", "j'ai exactement la même vision que toi", "ça fait du bien de se dire qu'il y a encore de l'espoir", "bravo pour avoir eu le courage de mettre des mots sur tout ça" ou encore: "je n'avais pas cette vision de l'école", "je ne me rendais pas compte", "ça va changer ma façon de voir les enseignants"... je me dis : mission accomplie.  

    Mais jamais, jamais, je n'aurais pu écrire tout ça si je n'avais pas été aidée par des personnes qui consacrent une partie de leur vie à encourager les gens à s'exprimer.

    D'une kinésiologue rencontrée il y a 10 ans à la somatothérapeute qui m'a aidée à enfin mettre mon corps au diapason de mes émotions en passant par mes profs de danse et de yoga sans oublier cette psy qui m'a dit: "dans haut potentiel, il y a potentiel: trouvez le vôtre et vous gérerez mieux tout ça", j'ai eu l'immense chance de pouvoir faire ce voyage intérieur qui m'a permis d'extérioriser mes maux et mes pensées. J'en ai fait un livre et cela me parait être un juste retour des choses que de contribuer aujourd'hui à faire connaître et à propager tous ces métiers qui nous aident à nous connaître et à nous accepter.

     

    Je suis donc ravie de t'inviter aujourd'hui sur la page dédiée de l'association Mots pour maux qui a pour objectif de promouvoir l’expression, qu’elle soit sous forme orale, corporelle ou écrite, partant du principe que les maux ont besoin d’être exprimés pour ne pas s’imprimer. Les maux de notre société vont de la rumination au mal-être intérieur en passant par la somatisation et nous croyons fermement qu’il est important de proposer des espaces d’expressions diverses avec des approches variées à toute personne en recherche de mieux-être.

    Je t'invite à t'y abonner et à la suivre de près... L'aventure ne fait que commencer ! wink2

     

     

     

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  • Eh non, désolée Lecteur,  on ne va pas parler de Laura Pausini...

    On va parler de ce grand tabou dans l'Education Nationale que certains présentent même comme un avantage alors que, franchement, je pense que cette solitude professionnelle ressemble plus à une chape de plomb qu'aux ailes de la liberté.

    On entend pourtant souvent des collègues la revendiquer comme un atout: "quand je suis dans ma classe, je mène ma barque comme je l'entends, personne ne peut me dire de faire comme ceci ou comme cela".

    Il me semble qu'il ne faut pas confondre la liberté pédagogique (très appréciable effectivement) et un isolement unique en son genre et propre à notre métier.  

    Combien d'enseignants se sentent seuls face à une problématique de classe, à la gestion du groupe, à la difficulté de trouver un levier pour raccrocher tel gamin ou telle famille, à l'inquiétude de mener un entretien avec un parent en colère...

    Combien d'enseignants n'attendent que ça: se retrouver à la cantine, dans la salle des profs ou à la récréation et pouvoir se confier. Dire qu'il n'arrive pas à canaliser cet élève qui a encore fichu en l'air toute la séance préparée des heures durant, trouver les mots pour ce père de famille immigré qui lui a expliqué qu'il ne savait pas ce que mangeraient ses enfants le soir ni s'ils auraient un jour des papiers français, élaborer un projet personnalisé adapté aux troubles de cet élève à besoins éducatifs particuliers, chercher les ressources pour ce projet sur les frelons... Blanquer ne nous a pas encore pondu de numéro vert...

     

    La solitude

    Alors, en attendant, les moments partagés entre enseignants, lorsqu'ils existent, peuvent nous permettre de découvrir une autre façon d'intéresser un enfant, d'obtenir les coordonnées d'un travailleur social susceptible d'aider une famille, de découvrir un livre ou un site Internet permettant de mieux nous former. Ils permettent surtout de se sentir moins seuls et de se rendre compte qu'on vit tous les mêmes difficultés. L'avènement d'Internet et des réseaux sociaux a eu cet effet positif là (faut bien qu'il y ait du positif!): la mutualisation (j'en parle ici), la possibilité de faire des vagues dans certains cas (comme le cas très récent de cet enseignant suspendu puis réintégré après avoir critiqué l'Education Nationale)...

    Mais bien souvent ils ne suffisent pas, loin de là...

    Impossible de ne pas évoquer les noms de Jean Willot et de Christine Renon mais combien d'autres sombrent dans l'anonymat et dans les abysses de la solitude?

     

    Parce qu'on ne devrait pas avoir à compter uniquement sur nos collègues, parce que dans de nombreux cas, même l'appui des collègues est absent et parce que c'est le système entier qui, bien souvent, appuie sur la tête de celui/celle qui est déjà en train de couler...

    Nous passons de nombreuses heures en réunion, certaines sont nécessaires au bon fonctionnement de l'école, de l'établissement, d'autres s'apparentent à de la formation...

    Mais les moments officiels d'échanges, d'analyses de pratiques, de conseils, d'écoute, de formation au plus près de la réalité du terrain n'existent pas dans notre institution. Ils restent le fruit du hasard d'une équipe solide, d'un proviseur bienveillant, de volontés individuelles, d'un esprit collectif parfois difficile à trouver...

    Institutionnaliser de manière régulière des espaces de paroles, dédoubler des classes en les attribuant à deux enseignants qui travailleraient ensemble, de manière complémentaire et coordonnée, établir un lien officiel entre les professionnels de l'éducation, créer des postes de psychologues au sein de l'Education Nationale, faciliter les connexions entre tous les professionnels de l'enfance que ce soit dans le champ culturel, social ou thérapeutique me semblent des pistes nécessaires à explorer si on voulait réellement permettre aux professeurs d'exercer leur métier dans de bonnes conditions...

    Mais force est de constater que la pénurie d'enseignants semble inquiéter bien peu le gouvernement...

     

     

     

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  • Bienvenue, Parent, Enseignant, simple citoyen désireux de connaitre le point de vue d'une enseignante sur l'Education Nationale en général et l'Ecole primaire en particulier !

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